Le
Médecin malgré lui
Co-production:
Théâtre Berloul et Compagnie Staccato
L'histoire
Sganarelle
est un bûcheron, ivrogne et facétieux, mais qui parfois a la main
lourde sur sa femme, Martine.
La
vengeance de celle-ci sera de le faire passer pour un médecin qui
fait des miracles... pourvu qu'on lui administre une bonne raclée...
Le
langage comme ressort dramatique
Martine,
parce qu'elle parle trop est battue par son mari ; mais
parce qu'elle sait manipuler le langage, elle parviendra à se venger
de lui. Les personnages explorent le langage: du parlé patoisant au
précieux en passant par l'absence de voix
Scénographie:
L'éloge de la frugalité
La
scénographie est pensée autour d'un objet central -une table- objet
détourné, recyclé de maintes façons ; les accessoires et costumes
servent de clés de lecture : l'économie de moyens, l'urgence de la
situation, concentrent l'attention, étonnent et titillent
l'imagination du spectateur.
En
oralité directe avec le public
Pas
de magie, de rêve ou d'images hypnotiques : le public est là, bien
présent, dans le même temps et le même espace que les comédiens ;
ceux-ci provoquent ses réactions et l'invitent à se forger une
opinion, non à consommer des images dans un plaisir fugace.
Mise
en scène:
Brigitte
Stanislas
Comédiens:
Hélène
Bothorel
Thierry
Beucher
Gaëtan
Broudic
Chrystel
Petitgas
M,
ou l'homme en son milieu
Cabaret "poé-litique"
A
partir de textes aux formes diverses (témoignages, analyses, poèmes,
théâtres, chansons, vidéos), ce cabaret tente de poser les bases
d’une compréhension joyeuse et indignée d’un monde qui voudrait
nous réduire à son profit.
Quelques
citations:
«
L’économie est la méthode, l’objet est de changer l’âme et
le coeur. » - Margaret Thatcher
«Il
paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus
pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis
tout petit c’est comme ça.» - Coluche
Conception
et interprétation
Brigitte
Stanislas, Thierry
Beucher & Gaëtan
Broudic
Laurel
et Hardy vont au paradis
L'histoire
Laurel
et Hardy doivent obéir aux ordres : monter un mur de 18 pierres dans
un temps donné ; un travail harassant dont ils ne connaissent ni les
tenants ni les aboutissants. Ils sont seuls, confrontés à
eux-mêmes. Et le jour d’avant et le jour d’après sont
identiques. Sont-ils morts ? Sont-ils au paradis ou en enfer ? Ils
n’ont plus la mémoire, ils sont dans l’instant.
Note
de mise en scène
Le
jeu de Laurel et Hardy est au centre de la pièce, l'Humain
également.
Il
y a Métaphore de la vie et Métaphore de la comédie.
Le
texte est organique et poétique. [...]
Il
n'est pas possible d'en faire une lecture plate.
Il
n'est pas possible d'entendre les mots sans le jeu.
Il
y a des silences joués avant la parole.
Il
y a des endroits d'étonnement philosophique.[...]
L'angle de
vision serait le clown métaphysique et l'appropriation des figures
de Laurel et Hardy sincère et juste.[...] Il n'y a pas de quatrième
mur, ils sont entre eux et en relation proche avec le public.
Après
la pose de la dernière pierre quand ils se parlent derrière le mur
c'est le quatrième mur, c'est la fin d'une journée de travail, la
fin d'une vie et la fin de la représentation.
Mise
en scène par Martine
Dupé
Avec
Brigitte
Stanislas & Martine Dupé
Joué
par Brigitte Stanislas
Après
que nous aurons existé, il ne restera de nous que la mémoire de
ceux qui voudront bien se souvenir de nous.
Andrée
Thévenot est le dernier volet d’une série de trois pièces
mettant en scène des gens vivant seul et n’ayant plus que la
parole pour exister.
A la dérive d’un monde emprunt de certitudes, ils maintiennent comme ils peuvent leur existence fragile et incarnent malgré eux une autre idée de l’humanité que celle à laquelle ce monde veut les conformer. A l’articulation encore de la nature et du monde civilisé, ils essaient par leur parole de maintenir un lien entre leur sensible et leur forme de pensée.
Saturnin Landelle part dans la nuit avec les photos des morts récents pour les "redonner" à la nature.
Marie-Ange Desforêt reste toute la journée près de sa fenêtre et parle pour éloigner les mauvais rêves, « toute cette sauvagerie dont il faut bien faire quelque chose ».
Andrée Thévenot ne se reconnaît plus dans le monde dans lequel elle vit, alors sa parole devient comme une nécessité.
Ces trois-là ont en commun leur inadaptabilité. Il ne s’agit pas de faire l’éloge de leur pauvreté mais de montrer en creux et grâce à eux, la misère du monde que nous contribuons à construire.
Dans une ville proche, des travailleurs sans-papiers, ont été renvoyés de leur travail sur dénonciation.
Thierry Beucher
Thierry Beucher est acteur, metteur en scène et auteur de :
- Marie ou la vie d’une piqueuse
- Chien crevé sous la lune
- Saturnin Landelle
- Marie-Ange Desforêt
- Dans la cendre du ciel…
Le
Médecin malgré lui
Co-production:
Théâtre Berloul et Compagnie Staccato
L'histoire
Sganarelle
est un bûcheron, ivrogne et facétieux, mais qui parfois a la main
lourde sur sa femme, Martine.
La
vengeance de celle-ci sera de le faire passer pour un médecin qui
fait des miracles... pourvu qu'on lui administre une bonne raclée...
Le langage comme ressort dramatique
Martine,
parce qu'elle parle trop est battue par son mari ; mais
parce qu'elle sait manipuler le langage, elle parviendra à se venger
de lui. Les personnages explorent le langage: du parlé patoisant au
précieux en passant par l'absence de voix
Scénographie:
L'éloge de la frugalité
La
scénographie est pensée autour d'un objet central -une table- objet
détourné, recyclé de maintes façons ; les accessoires et costumes
servent de clés de lecture : l'économie de moyens, l'urgence de la
situation, concentrent l'attention, étonnent et titillent
l'imagination du spectateur.
En
oralité directe avec le public
Pas
de magie, de rêve ou d'images hypnotiques : le public est là, bien
présent, dans le même temps et le même espace que les comédiens ;
ceux-ci provoquent ses réactions et l'invitent à se forger une
opinion, non à consommer des images dans un plaisir fugace.
Mise
en scène:
Brigitte
Stanislas
Comédiens:
Hélène
Bothorel
Thierry
Beucher
Gaëtan
Broudic
Chrystel
Petitgas
M,
ou l'homme en son milieu
Cabaret "poé-litique"
A
partir de textes aux formes diverses (témoignages, analyses, poèmes,
théâtres, chansons, vidéos), ce cabaret tente de poser les bases
d’une compréhension joyeuse et indignée d’un monde qui voudrait
nous réduire à son profit.
Quelques
citations:
«
L’économie est la méthode, l’objet est de changer l’âme et
le coeur. » - Margaret Thatcher
«Il
paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus
pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis
tout petit c’est comme ça.» - Coluche
Conception
et interprétation
Brigitte
Stanislas, Thierry
Beucher & Gaëtan
Broudic
L'histoire
Laurel
et Hardy doivent obéir aux ordres : monter un mur de 18 pierres dans
un temps donné ; un travail harassant dont ils ne connaissent ni les
tenants ni les aboutissants. Ils sont seuls, confrontés à
eux-mêmes. Et le jour d’avant et le jour d’après sont
identiques. Sont-ils morts ? Sont-ils au paradis ou en enfer ? Ils
n’ont plus la mémoire, ils sont dans l’instant.
L'angle de vision serait le clown métaphysique et l'appropriation des figures de Laurel et Hardy sincère et juste.[...] Il n'y a pas de quatrième mur, ils sont entre eux et en relation proche avec le public.
Mise
en scène par Martine
Dupé
Avec
Brigitte
Stanislas & Martine Dupé
Joué
par Brigitte Stanislas
Après
que nous aurons existé, il ne restera de nous que la mémoire de
ceux qui voudront bien se souvenir de nous.
Andrée Thévenot est le dernier volet d’une série de trois pièces mettant en scène des gens vivant seul et n’ayant plus que la parole pour exister.
A la dérive d’un monde emprunt de certitudes, ils maintiennent comme ils peuvent leur existence fragile et incarnent malgré eux une autre idée de l’humanité que celle à laquelle ce monde veut les conformer. A l’articulation encore de la nature et du monde civilisé, ils essaient par leur parole de maintenir un lien entre leur sensible et leur forme de pensée.
Saturnin Landelle part dans la nuit avec les photos des morts récents pour les "redonner" à la nature.
Marie-Ange Desforêt reste toute la journée près de sa fenêtre et parle pour éloigner les mauvais rêves, « toute cette sauvagerie dont il faut bien faire quelque chose ».
Andrée Thévenot ne se reconnaît plus dans le monde dans lequel elle vit, alors sa parole devient comme une nécessité.
Ces trois-là ont en commun leur inadaptabilité. Il ne s’agit pas de faire l’éloge de leur pauvreté mais de montrer en creux et grâce à eux, la misère du monde que nous contribuons à construire.
Dans une ville proche, des travailleurs sans-papiers, ont été renvoyés de leur travail sur dénonciation.
Thierry Beucher
Thierry Beucher est acteur, metteur en scène et auteur de :
- Marie ou la vie d’une piqueuse
- Chien crevé sous la lune
- Saturnin Landelle
- Marie-Ange Desforêt
- Dans la cendre du ciel…
- Marie ou la vie d’une piqueuse
- Chien crevé sous la lune
- Saturnin Landelle
- Marie-Ange Desforêt
- Dans la cendre du ciel…